Les réserves de pétrole s'épuisent et, en 2100, il n'y aura sans doute plus assez d' "or noir"
pour tous les habitants de la planète.
Comment ferons-nous alors pour que nos voitures puissent rouler et pour chauffer nos maisons ?
La solution passe notamment... par les végétaux !
Des carburants "verts"
D'ores et déjà, on utilise de plus en plus le bois pou remplacer les appareils de
chauffage électriques ou au fioul.
Des plantes cultivés, comme le colza et la canne à sucre, sont transformés
en biocarburants pour les voitures et les camions.
Les pays européens se sont engagés à ce que 10 % au moins des carburants utilisés
pour leurs transports soient d'origine végétale en 2020.
Alors, vive les carburants "verts" ?
De nombreux avantages...
À la différence des énergies fossiles (pétrole, charbon) qui ont mis des dizaines
de milliers d'années à se former sous la terre,
les cultures agricoles ou forestières sont des énergies renouvelables.
En poussant, le bois et les plantes absorbent le gaz carbonique et rejettent de l'oxygène :
un moyen naturel de lutter contre les gaz à effet de serre et le réchauffement du climat.
De plus, les biocarburants élaborés à partir de colza ou de betterave
sont beaucoup moins polluants que l'essence et le diesel.
Enfin, ils donnent davantage de travail et de revenus aux agriculteurs.
... Et quelques dangers
Dans des pays défavorisés, on détruit la forêt tropicale
pour créer de nouveaux champs destinés aux biocarburants.
Ainsi, en Indonésie, pour produire sans cesse plus d'huile de palme, une surface de forêt équivalant
à 300 terrains de football disparaît toutes les heures !
De nombreux animaux et végétaux (dont les orangs-outans) sont menacés...
Pour augmenter les rendements, on utilise des pesticides polluants dans les
cultures de colza et de canne à sucre
qui endommagent les sols et épuisent les réserves d'eau.
Enfin, la demande très forte de biocarburants fait monter les prix de certaines plantes utilisées
également pour la nourriture :
c'est le cas du maïs, aliment de base des populations pauvres du Mexique et en Amérique du Sud.
|